Ces comportements et attitudes ne prouvent rien sans preuves tangibles, mais sont de nature à tirer la sonnette d’alarme. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond
L’idée a été soufflée à l’occasion d’une émission télévisée. Elle n’a rien de saugrenue et en observant attentivement la scène sportive, en prenant en considération les réactions de certains joueurs sur le terrain, il ressort un sentiment de doute qui impose un certain nombre de questions.
Lors des rencontres qui ont nécessité des prolongations, nous avons remarqué que certains joueurs des équipes en présence affichaient une chute brutale au niveau du rendement. Leurs réactions sont devenues plus lentes, ce qui a automatiquement imposé leur changement. D’autres étaient d’une agressivité impardonnable et les arbitres auraient pu leur infliger un carton rouge qui aurait terriblement handicapé leurs équipes. Ces comportements et attitudes ne prouvent rien sans preuves tangibles, mais sont de nature à tirer la sonnette d’alarme. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond.
Des joueurs bien préparés ne peuvent en aucun cas décrocher aussi brusquement. Nous avons affaire à des professionnels et nous sommes en fin de saison. Cette agressivité, bien qu’elle soit devenue une attitude presque normale avec l’ensauvagement qui a gagné du terrain, surtout au niveau des jeunes, n’explique pas tout.
Lever les doutes
Les drogués trouvent facilement ce dont ils ont besoin et les forces de sécurité découvrent régulièrement des dealers.
Ces «signes» inquiètent et sont de nature à alarmer les autorités compétentes. Il y a de quoi se mobiliser pour enquêter et aller au fond des choses.
Seul un contrôle antidopage pourrait lever le doute et donner à la compétition ce blanc seing qui mettra un terme aux rumeurs qui grossissent et risquent d’entacher la crédibilité de toutes les parties prenantes. Le seul hic dans cette histoire, c’est que le bureau fédéral est en voie d’être renouvelé et il faudra du temps pour prendre la bonne décision, que notre centre de contrôle antidopage est entré dans l’histoire et n’est plus opérationnel et que l’organisme qui s’en occupe pourrait être à court de moyens.